Dans un billet qu’il a publié au mois d’avril dernier, le New York Times a révélé que des pirates russes ont pu accéder à des courriels reçus et envoyés par le président Obama en 2014.

Piratage informatique : le président américain victime de hackers russes

Voici une nouvelle qui pourrait encore réveiller le spectre de la guerre froide. Dans un billet qu’il a publié au mois d’avril dernier, le New York Times a révélé que des pirates russes ont pu accéder à des courriels reçus et envoyés par le président Obama en 2014. Ces hackers seraient des proches des dirigeants russes.

 Les dirigeants et les institutions d’État américaines font partie des cibles favorites des hackers dans les anciens pays du Bloc de l’est.

Attaque intrusive et préoccupante

Les dirigeants et les institutions d’État américaines font partie des cibles favorites des hackers dans les anciens pays du Bloc de l’Est. Le cas de piratage cité récemment par le New York Time en est une illustration. Pour éviter un incident diplomatique, les dirigeants américains ont recommandé un silence total en ce qui concerne cette affaire. Certains de leurs proches n’ont pas pu cependant se retenir. Ceci a permis au quotidien New Yorkais de soutirer des informations concernant l’enquête sur ces faits. Et selon les personnes qui en ont parlé, le piratage aurait été beaucoup plus intrusif et préoccupant. Certes, il n’a atteint que le système informatique non classé secret de la Maison-Blanche, mais il est difficile de ne pas s’inquiéter quand des hackers parviennent à accéder aux mails reçus et envoyés par un chef d’État.

Pour pouvoir mettre la main sur les courriels obtenus et envoyés par Barack Obama, ces hackers russes se sont servis des archives mails des individus travaillant à la Maison-Blanche, des personnes s’échangeant régulièrement avec le président américain.

Le département d’État également ciblé

Pour pouvoir mettre la main sur les courriels obtenus et envoyés par Barack Obama, ces hackers russes se sont servis des archives mails des individus travaillant à la Maison-Blanche, des personnes s’échangeant régulièrement avec le président américain. Ces archives contiennent, entre autres, les mails envoyés à et reçus par ce dernier, selon les personnes ayant révélé cette information au quotidien New York Times. Les hackers ne sont pas heureusement parvenus à accéder aux serveurs contrôlant le BlackBerry du président américain. Et la Maison Blanche a encore confirmé, récemment, que tous les réseaux secrets n’ont pas été atteints par cette attaque. Ce qui pourrait également expliquer le silence des hauts responsables américains concernant ces faits.

 Selon en effet les personnes qui ont communiqué au New York Times, malgré le classement « non secret », les archives consultées par les pirates incluent des  informations hautement sensibles.

Les Américains devront-ils croiser les bras face à cette affaire ?

La réponse est non. Selon en effet les personnes qui ont communiqué au New York Times, malgré le classement « non secret », les archives consultées par les pirates incluent des  informations hautement sensibles. La sécurité du président, et même de l’État, peut en effet être menacée par des personnes connaissant ses horaires, le contenu de ses échanges avec des ambassadeurs ou diplomates et ses opinions sur certains sujets sensibles.

Le quotidien new-yorkais a affirmé ne pas connaître le nombre de mails auxquels les hackers russes ont pu accéder. Le président américain peut heureusement être soulagé en sachant que son compte mail n’a pas été atteint. Mais comment dormir sur ses deux oreilles lorsque l’on sait que ces pirates sont des proches du pouvoir politique russe ? Ces conclusions sont celles de l’enquête liée à cette affaire de piratage. Elles n’ont pas été révélées pour ne pas envenimer la situation entre les deux pays. Pour rappel, ces derniers ont vu leur relation se détériorer depuis l’annexion de la Crimée par la Russie.

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