Avec les différentes possibilités de piratage des objets connectés, en garantir la sécurité devient la préoccupation majeure des fabricants et des utilisateurs.

Les objets connectés, les cibles potentielles de piratage

Avec les différentes possibilités de piratage des objets connectés, en garantir la sécurité devient la préoccupation majeure des fabricants et des utilisateurs.

De plus en plus d’objets connectés sont actuellement victimes d’attaques cybernétiques.

Les objets connectés sont susceptibles d’être piratés

De plus en plus d’objets connectés sont actuellement victimes d’attaques cybernétiques. C’est pour cela que leur sécurité devient un enjeu majeur. Tel a été l’un des thèmes principaux des conférences Black Hat et Defcon  qui se sont déroulées récemment à Las Vegas. Lors de ce rendez-vous annuel de la sécurité informatique, la communauté des hackers a pris pour cible des objets connectés. D’impressionnants piratages informatiques ont été réalisés à temps réel. Avec la facilité dont les pirates contrôlent une voiture connectée ou détournent un fusil intelligent, il faut se rendre à l’évidence que l’avènement des objets connectés s’accompagne de son lot de nouveaux dangers. Ceci pourrait impacter grandement son marché.

D’impressionnants piratages informatiques ont été réalisés à temps réel.

La sécurité des mini-ordinateurs

D’après un spécialiste, lorsqu’on parle d’internet des objets, il s’agit d’informatique et de réseaux. Un objet connecté est alors un mini-ordinateur et il est susceptible de faire l’objet d’un piratage. Les fabricants de ces nouveaux outils n’apprécient pas du tout ces démonstrations de piratage. A leur avis, les hackers ne montrent que ce qu’ils arrivent à pirater et cachent ce qu’ils ne peuvent pas faire. Effectivement, la sécurité de ces objets innovants est très prise au sérieux par leurs fabricants. Ils y intègrent des systèmes de cryptage préalablement évalués et testés par des sociétés spécialisées afin d’identifier leurs éventuelles vulnérabilités.

D’après un spécialiste, lorsqu’on parle d’internet des objets, il s’agit d’informatique et de réseaux.

L’industrie des objets sur le qui-vive

De ce fait, l’industrie informatique se tient sur ses gardes. Elle n’hésite pas à rédiger et à éditer des guides de bonnes pratiques permettant de réduire les risques de piratage. Elle encourage même les fabricants et revendeurs à communiquer aux utilisateurs la conception des produits et l’usage dont on fait des informations récoltées. Les éditeurs travaillent en collaboration sur les produits dédiés.

Selon un autre spécialiste, les hackers sont surtout motivés par le gain d’argent. Leur but est d’en tirer le maximum de profits tout en minimisant les risques. C’est pour cela qu’un frigo connecté n’est pas susceptible de les intéresser. Par contre, en prenant le contrôle d’un réseau d’électricité ou de gaz d’un quartier, ils peuvent en profiter pour effectuer des vols ou des cambriolages par le simple fait de savoir les maisons occupées ou non. Le niveau de danger des piratages informatiques dépend alors des applications utilisées. Toutefois, la sécurité doit se déployer à tous les niveaux, que ce soient sur les objets, les terminaux les pilotant, les réseaux via lesquels passent les données et les serveurs qui les conservent. Dans cette filière, les opérateurs ont également leur rôle à jouer comme l’a fait dernièrement l’opérateur Bouygues Telecom avec son réseau dédié aux objets connectés et qui fonctionne avec la technologie LoRa. Avec elle, la totalité des échanges est cryptée. On y intègre aussi des clefs de sécurité au niveau des applications, mais aussi du réseau. En gros, les efforts sont louables, mais les dangers permettent aussi d’améliorer les solutions de sécurité existantes.