La diversification et l’utilisation des objets connectés sont de plus en plus en vogue chaque jour.

La Cybercriminalité atteint les objets connectés !

La diversification et l’utilisation des objets connectés sont de plus en plus en vogue chaque jour. À leur insu, les utilisateurs croient être les seuls à pouvoir les contrôler. C’est faux. La vulnérabilité de sécurité sur Internet rend l’utilisation des objets connectés fragile, voire dangereuse. D’autres personnes malveillantes peuvent en prendre contrôle et causer une catastrophe ou une perte. Au niveau industriel, le piratage informatique fait beaucoup de dégâts. Selon MacAfee, l’industrie de cybercriminalité provoque 400 Milliards de Dollars de pertes chaque année.

La vulnérabilité de sécurité sur Internet rend l’utilisation des objets connectés fragile, voire dangereuse.

Les attaques sur les objets connectés

Les objets connectés facilitent notre vie. Mais, imaginez qu’un tiers désactive le système de sécurité du thermostat de votre chauffe-eau, ou de votre four. Estimez-vous heureux d’avoir un cake carbonisé, car les pirates sont capables de s’attaquer à quelque chose de plus grand qu’un cake. Par exemple, brûler votre maison. En utilisant une voiture contrôlable via Internet, un de vos concurrents ou juste un psychopathe pourrait faire dévier la trajectoire de votre véhicule, et les airbags ne vous serviront plus à rien ! Quant à votre maison, les voleurs peuvent actuellement désactiver vos systèmes de sécurité en intégralité, et cambrioler en toute tranquillité. Une vidéo sur Internet montre qu’avoir accès à une caméra IP connectée est maintenant un jeu d’enfant. Votre vie intime pourrait être divulguée sur Facebook un jour !

Les objets connectés facilitent notre vie.

D’où vient la vulnérabilité ?

Ces objets connectés sont souvent conçus par plusieurs sous-traitants. Et les matériaux utilisés ont chacun leur faille, une défaillance rendant vulnérable la sécurité de l’ensemble de l’appareil. En outre, ces appareils sont, dans la plupart des cas, fabriqués par des entreprises qui ont réussi dans la fabrication de chaussures, par exemple. Ces dernières ont concocté le lendemain un développement d’activités, en produisant des fours contrôlables à distance. Bref, des Entreprises qui n’ont aucune compétence en sécurité informatique. De plus, un système fiable coûte cher, et les fabricants se contentent de livrer leurs marchandises avec une sécurité symbolique. En tout cas, fabriquer des fours « impiratables » apporte peu de retour sur investissement, selon ces entreprises. Pour ces dernières, la vulnérabilité vient de l’archaïsme de leur système de sécurité informatique. Leur méthode de chiffrement est basée sur les anciennes technologies. Mais le facteur majeur reste le développement du piratage informatique actuel. En France, l’on a constaté en 2015 un accroissement de 50% de la cybercriminalité. Un fait poussé par des conflits cybernétiques, le hacktivisme politique, le terrorisme et, pire, l’industrialisation de la cybercriminalité.

Ces objets connectés sont souvent conçus par plusieurs sous-traitants.

Une responsabilisation s’impose !

La responsabilité doit peser sur la conscience de tous les acteurs. En premier lieu, l’État. Dans la mesure où les objets connectés peuvent être les remplaçants de bombes des terroristes, ou un outil de diversification de forme de terrorisme. Ce ne sera pas aussi important que le dérapage budgétaire annoncé par le gouvernement français suite à l’attentat du 13 novembre 2015. Les fabricants aussi ont leur part de responsabilité, d’autant plus que la vulnérabilité en sécurité informatique de leurs produits ne provient pas de la compétence des pirates.