8000 milliards de dollars pour faire face à la cybercriminalité d’ici 5 ans

Un scientifique du bureau d’étude Jupiter, James Moar, vient de faire paraître un attaché soulignant les conséquences budgétaires que peut avoir la cybercriminalité sur les entreprises du monde. Dans le rapport, le chercheur affirme, en effet, que les assauts cybernétiques comprenant le hacking, le vol de données, et autres attaques informatiques reviendrait à plus de 8000 milliards de dollars aux entreprises du monde. Cette somme astronomique serait dépensée au cours des 5 prochaines années. Il est important de signaler que ce seuil sera rapidement atteint compte tenu de l’expansion considérable de la connectivité web atteignant un haut niveau. S’y ajoute aussi le manque de mesures de sécurité au niveau des entreprises.

2,8 milliards de dossiers dérobés sur l’année 2017, selon le rapport

Le compte rendu titré « The Future of Cybercrime & Security : Enterprise Threats & Mitigation 2017-2022 » a aussi conclu que le nombre de documents dérobés et en relation avec des données personnelles serait pressenti à atteindre près de 2,8 milliards uniquement cette année 2017. Selon le chercheur James Moar, ce chiffre pourrait même doubler vers l’année 2020, soit atteindre les 5 milliards de dossiers, ce qui est tout à fait démesuré.

Quelques raisons expliquent ces chiffres impressionnants

Après avoir passé au peigne fin le « The Future of Cybercrime & Security : Enterprise Threats & Mitigation 2017-2022 », force est de constater qu’à maintes reprises, la majorité des problèmes importants se déclenchent lorsque les entreprises veulent introduire de nouvelles solutions. Ceci sans accorder aucune importance aux aspects liés à la cybersécurité.

Néanmoins, bon nombre de sociétés et d’organisations œuvrent actuellement pour solutionner ces divers problèmes en lien avec la sécurité informatique. Pour ce faire, elles ont recours à des solutions inédites et avant-gardistes. Malheureusement, la majorité de ces alternatives se sont, toujours selon les rapports, soldées par des échecs du fait de la constante amélioration des campagnes de cyberattaque.

Les PME devront faire des efforts question budgets

Cette étude menée par Jupiter met en avant le souhait des compagnies d’investir pour venir à bout d’une cyberattaque. Néanmoins, il s’avère que les Petites et Moyennes Entreprises (PME) sont plus enclines à être des victimes de ces campagnes d’attaques informatiques. La raison est simple : elles n’investissent pas plus de 4000 dollars par année dans le domaine de la sécurité informatique.

Selon James Moar, la chance que ce budget augmente reste infime tout au long des 5 années qui viennent. Ces PME préfèrent exécuter des softwares plus révolus que des ransomwares telles que WannaCry, un rançongiciel logiciel de racket qui prend de plus en plus d’ampleur.

Enfin, James Moar, l’auteur du rapport déclare que les hackings à l’encontre des infrastructures hospitalières indiquent que les plans d’action définis pour maintenir la sécurité peuvent aujourd’hui faire perdre des vies, mais également de l’argent. Il conclut que chaque organisme, société et entreprise, quelles que soient leurs tailles, doit investir un peu plus s’ils veulent optimiser et sécuriser leurs parcs informatiques.