Pokémon Go : des dérives de sécurité informatique vont apparaitre

Le député du Nord de la France, Vincent Ledoux suggère qu’il faut légiférer le Pokemon Go afin d’éviter les dérapages. Au fond, il veut que le Parlement se préoccupe de la question collecte de données et sécurité informatique, liée à ce jeu.

Pokémon Go des dérives de sécurité informatique vont apparaitre

75 millions d’utilisateurs ont téléchargé Pokémon Go

 Fini les jeux vidéo en salle, la nouvelle tendance 2016 est un jeu très réaliste qui se pratique partout. Il s’agit, bien sûr, de Pokémon Go. 75 millions de joueurs dans le monde ont téléchargé cette application divertissante sur leur mobile. Cependant, certains d’entre eux sont très vite envoyés à l’hôpital, à cause d’une imprudence sur route. D’autres se font arrêter pour violation de propriétés privées. A l’heure actuelle, des joueurs sont peut-être sur le point de risquer leur vie pour devenir Pokémon Master. Bouleversé par ces dérives, le député du Nord de la France Ledoux Vincent tire la sonnette d’alarme. Il réclame une prise de responsabilités de l’Etat. D’après lui, un  cadre législatif  est plus que nécessaire dans la pratique de ce jeu.

Des dérives de sécurité de données personnelles

Le haut responsable a été impressionné par l’implication physique des joueurs de ce jeu. Il voit beaucoup d’imprudences de leur part lors de chasses dans les zones dangereuses, comme la voie publique ou les décharges industrielles. Cependant, le député suppose qu’en jouant à ce jeu, ces jeunes ne mettent pas seulement en péril leur sécurité physique. Leurs données personnelles s’exposent aussi à de gros dangers. Si on sort de ce cadre de sécurité de tout un chacun, on aperçoit ce que représente l’effet de ce jeu sur la loi de la  concurrence et la cybercriminalité. Il y a toute une série de questions sérieuses qui mérite qu’on  prête attention au sujet de  ce jeu.

Il faut une autorité de régulation

Pokémon Go, comme toute application Android, fonctionne grâce à la récolte de données personnelles de chaque utilisateur. Sur ce sujet, le député note la faiblesse de l’Etat dans l’imposition d’un droit de rétractation, relatif aux achats liés à l’application. Tel droit existe normalement en France. Il souhaite vivement que l’Etat se penche davantage sur ces sujets, comme il a traité les jeux d’argent online.

Le député pointe également du doigt la faiblesse de l’Autorité de régulation des jeux en ligne, instaurée en France depuis 2010. D’après lui, une telle institution a la responsabilité d’établir un cahier des charges et de le faire respecter par les acteurs commerciaux du jeu. Cette autorité devrait également évaluer la demande des revendeurs de ce jeu avant de leur accorder les agréments.

La quadrature du Net se prononce

La quadrature du Net, représentée par Charmet Adrienne, ne partage pas l’avis du député républicain du Nord. Elle affirme qu’il est totalement absurde de légiférer sur une seule application. Cependant, elle estime qu’il est nécessaire de se pencher sur les questions de données personnelles liées à ce jeu. Pour elle, la négligence est surtout du côté des utilisateurs qui laissent leurs données personnelles à découvert à travers plusieurs applications.