Bon nombre d’acteurs en ligne ne réalisent pas les impacts énormes de leurs activités privées sur la vie en général des sociétés. Des enquêtes ont permis d’aboutir à la conclusion que les sites adultes et les réseaux sociaux constituent de véritables plateformes de cybercriminalité.
Tout est fondé sur le faux
Une enquête menée dernièrement par Arkose Labs indique que plus de la moitié des logins sur les réseaux sociaux sont emplis de faux. Un quart des inscriptions sont accompagnées d’informations erronées. Ces logins s’exposent à des attaques, dont les trois quarts ont lieu sur les réseaux sociaux. Les Bots propagés sur ces plateformes sont dédiés à repérer les spams ou à cibler des données à caractère privé.
La même étude, baptisée Fraud Abuse Report, note d’autres faits. Les SaaS se fondant sur des systèmes Freemium sont pointés du doigt, car ils sont supposés favoriser davantage la cybercriminalité. En effet, ils sont dotés de système autorisant aux utilisateurs malintentionnés de créer facilement des identifications et des comptes factices. Ceci leur permettra plus aisément de se servir de profils erronés en vue d’effectuer des attaques cross-services.
Pornographie, les utilisateurs en péril
vpnMentor a effectué une enquête portant sur les informations concernant le site pour adultes, Luscious. Ce dernier était récemment victime de comptes factices importants, près d’un million de profils membres. D’après l’étude, seuls 2 membres sur 10 ont eu l’idée de se servir de fausses adresses mail. Une grande partie des membres ont utilisé leurs véritables identités, prénoms, noms, etc. Ceci conduit à des attaques sans précédent au moyen de chantage (SextorsionScam). Le pire dans tout cela, c’est que les profils ne sont pas les seules informations volées. Leurs activités ont aussi été impactées. Ainsi, les personnes malintentionnées ont pu déceler les followers associés à chacun des comptes. Il en est de même pour les photos et les vidéos ayant fait l’objet de publication. La majorité des membres de sites pornographiques se servent de leurs comptes professionnels pour s’inscrire dans ces pages. Les auteurs de cybercriminalité parviennent facilement à accomplir leur mission, par chantage ou par des moyens de pression sur le personnel.
Mentionnons à titre de rappel que l’été dernier, une même attaque faisait frissonner plus d’un. Un ransomware avait fait l’objet de propagation sur les Smartphones Android de membres de sites pornographiques. La plupart du temps, de telles adresses sont les premières victimes des gens malintentionnés. Ceux-ci se servent des pages ou des serveurs de publicité. En usant de cette façon, ils parviennent à multiplier leurs attaques.
Ces faits réels nous conduisent à conclure que les activités privées peuvent présenter des menaces à la sécurité d’une société. La meilleure façon pour y remédier reste la sensibilisation périodique des employés et la mise en place d’un anti-spam efficace. Il importe de rappeler souvent aux collaborateurs que la messagerie professionnelle ne devrait pas être utilisée à des fins personnelles.
