Fuite de données chez le groupe Volkswagen

Ces dernières années, le monde de l’informatique tout comme celui de la technologie a énormément évolué. L’internet est devenu incontournable au quotidien. Que ce soit à la maison ou dans le milieu professionnel, les données circulent beaucoup plus facilement. Malheureusement, la fluidité des échanges ne présente pas que des avantages. En effet, l’univers sombre du monde numérique est également en pleine croissance. Ransomware, phishing et autres fraudes numériques menacent désormais sur les réseaux. Les cybercriminels ont même l’audace de s’attaquer à des entreprises puissantes comme le constructeur automobile Volkswagen.

Cyberattaque chez Volkswagen : des fuites de données provoquées par un ransomware

Au début, le piratage informatique a surtout été constaté sur les adresses électroniques ciblant les informations confidentielles des particuliers. Depuis, le problème prend de plus en plus d’ampleur dans les entreprises. Le ransomware consiste à chiffrer et bloquer les fichiers archivés dans un ordinateur. L’auteur de cet acte malveillant exige ensuite une rançon au propriétaire des données avant de les lui restituer. En général, l’escroquerie s’effectue par l’intermédiaire d’un ver informatique dissimulé sur un fichier téléchargeable ou une pièce jointe dans un e-mail. Les fichiers importants contenus dans le disque dur de la victime sont alors à la merci des cybercriminels. Les hackers du Dark Web ont utilisé la même procédure pour infiltrer le serveur du groupe Volkswagen.

Selon les sources, le constructeur automobile allemand a subi récemment une attaque plus ou moins inquiétante. L’acte a été perpétré à l’aide d’une machine piégée par un ransomware. Le pirate en a profité pour soustraire plusieurs milliers de documents provenant des archives du groupe Volkswagen. Il s’est alors empressé de diffuser une partie de ces informations confidentielles pour faire connaître son méfait au constructeur automobile. D’après les informations, il s’agit d’un pirate informatique qui a travaillé à la conception du logiciel de rançonnage Conti. Le groupe Volkswagen n’a pas réagi immédiatement à sa revendication. Il a préféré rechercher une meilleure solution pour parer cette attaque.

Une deuxième attaque lancée pour quémander la rançon

Comme mentionné plus haut, le constructeur allemand Volkwagen n’a pas donné suite au premier chantage du criminel. Ce dernier a donc manifesté son mécontentement en lançant une seconde cyberattaque pour obliger le groupe à payer la rançon. Il a exigé une certaine somme d’argent en échange des données internes de l’entreprise. Le pirate a aussi menacé de diffuser les informations sur Internet si le constructeur automobile ne se pliait pas à son chantage. Concernant les données volées, il s’agissait apparemment de factures classées en lien avec les « ateliers », mais également de celles appartenant à la « vente de pièces détachées ». Ces fichiers contenaient les identités des clients, leurs adresses postales et les produits acquis. Des informations sensibles qui pouvaient réellement nuire l’image de la firme si elles tombaient dans de mauvaises mains.