Comment minimiser les risques de cyberattaques

Les cyberattaques ont été prévisibles depuis des années, mais ce n’est que grâce à sa multiplication actuelle, que l’ère du numérique a pu déboucher sur un véritable changement paradigmatique. À présent, la vulnérabilité face aux cyberattaques est une évidence pour toute structure. Cette prise de conscience résulte de cette recrudescence des actes de piratage et demande une certaine forme de restructuration. Cette crise nécessite la prise de décisions drastiques au niveau macroéconomique pour stopper les déséquilibres structurels.

Si auparavant les spécialistes de cybersécurité étaient considérés comme des paranoïaques, leurs inquiétudes sont néanmoins fondées. De nos jours, leur domaine connaît un grand développement que ce soit en matière de service ou de nombre de prestataires y œuvrant. Leurs interventions restent indispensables lorsqu’on souhaite minimiser les risques de cyberattaques. Mais quelle approche qualitative adopter ? Voici quelques réponses pour vous guider.

Anticipation des scénarios possibles

Si nous prenons exemple sur l’affaire SolarWinds, en décembre 2020, on se souvient que cet éditeur de logiciels américain avait été inquiété. Dans sa révélation, il a affirmé qu’une version vérolée d’Orion avait permis aux hackers de compromettre en cascade le système des clients de la société à une échelle mondiale. La cyberattaque est actuellement au centre des soucis de toute entreprise. Elle puise toute sa puissance dans son périmètre de compromission (potentiellement immense), et dans le statut de ses victimes (les services gouvernementaux à titre d’exemple).

Toutefois, les attaques ne sont pas pour autant inédites ou aux déroulements inusités. Les spécialistes du secteur ont depuis longtemps anticipé ces actes malveillants, grâce à « l’attaque sur la supplychain ». Cette opération réside sur une théorie relativement simple. En compromettant la sécurité d’un fournisseur source, celle de ceux qui sont en collaboration avec ce dernier s’en retrouvera vulnérable. Ainsi, même les patrons d’entreprises extrêmement bien défendus s’approvisionnant chez une racine infectée n’ont pas pu y échapper. Ainsi, malgré les menaces protéiformes et attaques innovantes, les experts en sécurités auront toujours une longueur d’avance sur les cyberattaquants.

Mise en relief des degrés de risques

Le plus souvent, les clients penchent pour le « toujours plus », grâce au confort intellectuel que cela procure. La pléthore de règles de détection déployées dans un SIEM chez un Security Operations Center (SOC) en est la preuve. Dernièrement, tous préfèrent chercher des solutions spécifiques pour chaque attaque. Un nouvel acte de piraterie engendre toute sorte de nouvelle règle de détection, de nouveaux modes opératoires et de nouveaux systèmes de sécurité. Cependant, ces dispositions ne rendent pas moins vulnérables les clients.

Avec une approche qualitative de la détection de cyberattaque, on peut limiter les risques en tirant parti des outils méthodologiques déjà présents. Dans cette optique, la détection de cyberattaques se base sur des scénarios offensifs. En redoutant un évènement de nature technique, on peut en déduire l’ordre des priorités et les actions à entreprendre. Ainsi, on ne fait pas que réagir à une attaque au moment venu, puisque le mal a été contré à la racine. Cette méthode a l’avantage de ne pas dépendre de la survenue d’une attaque pour que les bonnes questions soient posées dans le feu de l’action.