NIS2 : Les points à retenir

La directive européenne de cybersécurité NIS2 pour infrastructures critiques est voulue comme le rempart contre les assauts grandissants des pirates. Un an après sa mise en application mouvementée, l’heure est venue de tirer les premiers bilans ! Son principe est d’harmoniser les exigences défensives, des audits de risque aux solutions de protection extrêmes. Le tout sous la menace de lourdes sanctions pour les récalcitrants. Une petite révolution réglementaire qui a chamboulé process et priorités de nombre d’acteurs stratégiques.

Bilan des réussites et des points d’amélioration de NIS2

Le moins que l’on puisse dire, c’est que NIS2 aura eu le mérite de secouer durablement les consciences ! En imposant ce cadre cyberdéfensif drastique, la Commission a réussi son pari de propulser la sécurité numérique au rang de priorité majeure. Des groupes, jusqu’ici trop négligents, ont profondément revu leurs méthodes et ont notamment intégrer l’authentification des emails dans leurs process. Les investissements ont été considérablement renforcés dans la plupart des secteurs…

Les meilleures pratiques pour une meilleure application de la directive NIS2

Alors quels sont les prérequis pour réussir ce parcours du combattant cyberdéfensif ? La méthodologie importe avant tout ! Avoir anticipé en dressant une cartographie précise des risques, monter un plan d’action hiérarchisé, désigner des Chief Information Security Officers d’expérience…

L’autre clé réside dans la collaboration permanente avec l’écosystème règlementaire : garder le lien avec les ANSSI*, CERT* et autres consultants agréés… Une approche vertueuse qui permet de défricher le chemin ardu de la mise en conformité !

Enfin, le partage permanent d’expériences s’avère un must. Aussi bien pour capitaliser sur les bonnes pratiques que pour essaimer les parades gagnantes. La cybersécurité est désormais l’affaire de tous !

Les leçons à tirer de la mise en application de NIS2 2

Vers une cybersécurité européenne plus forte et plus harmonisée

Bien que le chemin soit encore long, nul doute que le virage stratégique de NIS2 ne marque un tournant décisif pour la cyberdéfense à l’échelle continentale. En unifiant enfin les exigences, en harmonisant les process nationaux, cette directive élève la barre, mais ouvre aussi la voie ! Celle d’une Europe enfin souveraine sur ses infrastructures critiques les plus sensibles. Loin des disparités actuelles, cette convergence vertueuse permettra de fédérer les moyens, de partager plus aisément les signaux d’alerte et les ripostes gagnantes.

Vers le bouclier cyber européen !

À présent, nulle autre alternative que d’approfondir encore ce chantier majeur ! Aux entreprises de poursuivre leurs efforts sans relâche, en dotant leurs armadas de défenseurs des meilleures armes. Aux États d’unir davantage leurs forces pour créer ce rempart d’un nouveau genre comme le spear phishing.

Qu’il s’agisse d’ériger de puissantes plateformes de partage sécurisées, de former des légions d’experts hyperqualifiés ou d’harmoniser totalement les cadres normatifs, le chemin est encore long, mais la voie est désormais tracée !

Alors, avant que les menaces cybernétiques n’aient définitivement pris le dessus, il faut se rallier derrière ce bouclier défensif en construction. Autrement, la bataille contre les cybercriminels en Europe risque d’être plus difficile.