Le BYOD n’est plus l’apanage des seules entreprises et administrations puisque grandes écoles et universités l’ont adopté à leur tour au cours des dernières années.

Faut-il autoriser le BYOD dans les écoles ?

À l’occasion du salon professionnel de l’éducation primaire, secondaire et de l’enseignement supérieur, le sujet du BYOD dans les écoles a été débattu. La mise en œuvre du dispositif ainsi que les contraintes y afférentes ont entre autres été abordées.

 

Le BYOD dans les écoles primaires et secondaires à partir de 2016

Le BYOD n’est plus l’apanage des seules entreprises et administrations puisque grandes écoles et universités l’ont adopté à leur tour au cours des dernières années. L’existence d’une connexion adaptée ainsi que la possibilité de ramener son ordinateur portable ont été des facteurs favorables à son apparition dans ces établissements. La situation est cependant tout autre au sein des écoles primaires et secondaires. En effet, la mise en place du BYOD fait face à un problème de taille, d’un côté parce que le taux d’équipement des élèves est relativement faible et d’un autre parce que peu de collèges disposent d’une connexion Internet. Beaucoup s’attendent ainsi à ce que l’annonce faite par François Hollande en septembre change la donne.

Sur le plateau de TF1, le président a affirmé que les élèves à partir de la cinquième bénéficieront d’une tablette et d’une formation numérique à partir de 2016. Il leur sera ainsi plus facile d’entrer dans le BYOD bien qu’il soit paradoxal de parler de Bring Your Own Device lorsque les appareils sont fournis. Si la nouvelle a en outre été bien accueillie du côté des professeurs, nombre d’entre eux ont affirmé qu’il était encore trop tôt pour tirer des conclusions sur l’expérimentation des appareils mobiles en classe. Ils ont néanmoins reconnu que les élèves étaient plus enclins à utiliser du contenu didactique sur les tablettes numériques si les enseignants le recommandaient.

 À l’occasion du salon professionnel de l’éducation primaire, secondaire et de l’enseignement supérieur, le sujet du BYOD dans les écoles a été débattu.

Les contraintes du BYOD

Si le BYOD possède des avantages pédagogiques non négligeables, certains facteurs peuvent être un frein à son efficacité. L’élève n’aura par exemple aucun intérêt à amener son smartphone ou sa tablette à l’école s’il ne prend pas part à l’activité. Pourtant, comment l’enseignant peut-il surveiller chaque connexion et éviter les éventuels abus ? Comment peut-il savoir que chaque élève utilise bel et bien son appareil pour suivre le cours ? Il faut ensuite savoir que les éducateurs ne maitrisent pas forcément l’outil et qu’il est là encore difficile d’éviter l’utilisation abusive d’applications tierces. Enfin, la diversité des appareils utilisés et le fait que tous les élèves ne soient pas équipés de la même manière peuvent également constituer un obstacle.

Pour autant, les responsables pédagogiques restent optimistes quant à l’avenir du BYOD dans les écoles. Ils mettent en avant le fait que la mise en place d’un tel dispositif ne nécessitera plus d’investissement en formation sachant que les élèves maitrisent déjà le fonctionnement de leur appareil. Ceux-ci font en outre plus attention aux outils utilisés contrairement à ce qui se produirait si les tablettes étaient fournies par l’école. Il est ainsi plus facile de se concentrer sur l’enseignement plutôt que sur la technologie et l’utilisation de plusieurs types de matériels ne serait plus un frein au BYOD.

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