La question de la mobilité d’entreprise en 2018

La question qui se pose est de savoir ce qui marquera les entreprises au long de l’année 2018. L’abandon du BYOD est le phénomène qui la marquera, les appareils fournis par les entreprises seront à leur apogée. Les experts sont les premiers à être interrogés sur les initiatives dans ce cadre.

Microsoft, une référence en termes de mobilité

En 2018, bon nombre d’organisations tenteront dans une première expérience de mobilité la migration vers Windows 10. Ce dernier démontre le nouveau mode d’administration des terminaux en 2018. Tous les appareils connectés seront alors administrés à l’image des terminaux mobiles. Ce sera même le cas des ordinateurs portables.

 

L’administration unifiée des terminaux ou UnifiedEndpoint Management fera parler d’elle cette année. Les grands leaders seront Microsoft et VMware. Les outils administratifs des appareils informatiques tels que les tablettes et les ordinateurs portables sont amenés à converger, ce phénomène est désigné par l’expressionUnified Endpoint Management ou UEM.

 

Microsoft sera un des systèmes les plus pertinents de cette année 2018, il s’appuiera sur son hégémonie dans les systèmes d’exploitation divers. Par ailleurs, Microsoft choisira d’adopter les critères de l’administration de la mobilité.

La disparition du système BYOD

Une mixtion des programmes de type BYOD et COPE ont été gérés par la majorité des entreprises en 2017. Ces programmes consistaient en une fourniture et une gestion des terminaux par l’entreprise elle-même. Mais cette année, seul COPE sera choisi pour deux raisons bien particulières.

 

Les entreprises n’ont pas vraiment conscience des économies en suspend avec le BYOD. Il faut reconnaitre qu’un terminal à usage professionnel n’est généralement pas un terminal non administré. Dans le cas du BYOD, chaque employé est amené à utiliser un appareil délicat dans le cadre de sa productivité et ce dernier devrait-être administré. Sauf pour le cas où l’employé apporte lui-même l’appareil, le coût de cette administration persisterait alors.

 

De plus, le programme BYOD conduit les entreprises à proposer des compensations des frais de communications aux employés. Pour un programme de type COPE, la gestion peut s’effectuer de manière plus rigoureuse, et cette méthode amoindrira les dépenses que les utilisateurs cumulent dans le mois.

 

Il ne faut pas oublier le problème de la sécurité touche toutes les organisations sans distinction. Un appareil appartenant à l’employé n’est normalement soumis à aucune règle de l’entreprise, il s’agit d’un usage personnel en dehors des heures de bureau. L’entreprise ne peut s’imposer pour effacer les données personnelles ou encore pour contraindre l’utilisateur à vérifier régulièrement son système de sécurité. Une faille de sécurité représente un danger imminent pour une organisation. L’entreprise se demandera même comment peut-elle s’assurer que le logiciel de sécurité de l’employé a bien été mis à jour, l’enjeu étant la sauvegarde de ses données confidentielles. Certes, nombreuses sont les organisations qui ont misé sur le BYOD, mais depuis que la réduction des coûts et la question de la sécurité sont au cœur des préoccupations, elles ont préféré revenir vers le COPE.