La certification pour sécuriser et améliorer les objets connectés

Le souhait d’assurer la sécurité des objets connectés a amené les professionnels de l’immobilier et de la domotique à labelliser leurs services. Ils coopèrent, à cet effet, avec l’organisme de certification AFNOR. Ils ont conscience des risques qui remettent en cause la sécurité des objets connectés. Ce qui les ont poussés à trouver un moyen permettant à la fois défendre la profession et rassurer leur clientèle.

Définition d’un objet connecté

Détecteur de fumée, détecteur de mouvement, signal d’alarme commandé à partir du smartphone… Ces d’objets connectés font actuellement partie de notre quotidien.

Ce sont des produits de la haute technologie. Sans fil, l’appareil ne peutfonctionner sans être connecté à un réseau. « C’est un objet communicant » définit Laurent Fantino, expert immobilier et référent du label Smart Home. Il ajouteque « il est destiné au grand public dont l’interface est numérique et on peut le contrôler à distance. »

Pourquoi la labellisation ?

L’acquisition d’un bien immobilier et leur mise en location ne peuvent plus se séparer de la domotique. Les habitations doivent être sécurisées. Et l’installation de système d’alarme et autres détecteurs est devenue monnaie courante.

Toutefois, il faut que les appareils soient aux normes et que les utilisateurs et bénéficiaires soient assurés de la qualité des objets connectés.

Avec l’organisme de certification AFNOR, la Fédération française de Domotique ou FFD ont créé deux labels : Smart Home et Smart Building. L’objectif est d’encourager les membres et de rassurer les clients.

Les avantages à en tirer

Les sociétés de la domotique mesurent l’enjeu. Pour bénéficier d’un label Smart Home, par exemple, « il faut prendre ses responsabilités en mettant des objets connectés de qualité dans les immeubles. », souligne Philippe Roux, Président du bureau d’étude Domopad.

La certification encourage les professionnels et les incite à s’investir davantage dans les affaires. C’est le cas des installateurs d’objets connectés ou Iot (Internet of Things) et des intégrateurs qui ont la charge de les paramétrer.

Objets connectés de bonne qualité

La création de label est une bonne initiative étant donné que cela professionnalise et responsabilise les pro de la domotique. Ils se sentent obligés de livrer des équipements de qualité et qui ne sont pas faciles à pirater. La certification est une mesure qui participe à rendre moins vulnérables les objets connectés. « Faire de bons produits ne suffit pas » relève Jacques Bruhière, un expert en domotique « il faut s’assurer qu’ils fonctionnent », ajoute-t-il.

Pour une confiance accrue entreprofessionnels et particuliers

AFNOR veut aller plus loin en associant les locataires et les propriétaires au projet par un sondage à travers une application mobile. Les questions portent sur l’installation d’objets connectés et leur efficacité. L’autre but relève de l’éthique. AFNOR tente de rétablir la confiance entre les professionnels de la domotique et leurs clients.

Protéger les données utilisateurs

Pour rassurer davantage les utilisateurs d’objets connectés, un autre label a été créé et promu l’année dernière. C’est le Label Ready to Service (R2S).

L’objectif de la certification est de sécuriser les données des utilisateurs dans les logements tertiaires connectés et communicants.

Un autre label est en gestation également, il s’agit du R2S Connect, dans lequel chaque objet connecté aura son équivalent numérique.