L’association itSMF Tunisia (Information Technology Service Management Technology) a tenu la 3e édition de sa conférence annuelle le 28 janvier dernier dans la capitale du pays.

3e conférence de l’itSMF Tunisie : le cloud computing et la cybersécurité au centre des discussions

L’association itSMF Tunisia (Information Technology Service Management Technology) a tenu la 3e édition de sa conférence annuelle le 28 janvier dernier dans la capitale du pays. L’événement constituait notamment une occasion d’élaborer une réflexion commune autour du cloud computing et de la sécurité informatique. Outre les 200 professionnels tunisiens et étrangers, le ministre des Technologies de l’information a participé à la conférence, aux côtés d’autres administrateurs publics.

L’événement constituait notamment une occasion d’élaborer une réflexion commune autour du cloud computing et de la sécurité informatique.

Avoir le même niveau technologique que les pays développés

C’est le souhait exprimé par le président de l’association itSMF Tunisie Hatem Mestri dans son allocution de bienvenue. D’où le choix du thème de cette troisième édition de la conférence : « New styles of IT ». L’association est en effet consciente qu’au cours de ces dernières années, de nouvelles tendances font parler d’elles dans l’univers de l’IT. Son haut-responsable a notamment cité la mobilité, la digitalisation du Cloud computing et le Big Data. La Tunisie, selon ses propos, souhaite préserver et promouvoir les meilleures pratiques, en conformité aux recommandations de la bibliothèque pour l’infrastructure des technologies de l’information (ITIL). Et elle n’aura pas du mal à le réaliser vu ses ressources qualifiées dans le monde des nouvelles technologies, pour ne citer que les ingénieurs en informatique ou en télécommunications. Le challenge du pays est actuellement la présence au sommet mondial en termes d’expertise en gestion des services IT.

C’est le souhait exprimé par le président de l’association itSMF Tunisie Hatem Mestri dans son allocution de bienvenue. D’où le choix du thème de cette troisième édition de la conférence : « New styles of IT ».

Noomen Fehri, lui, dans son discours, n’a pas oublié de souligner la nécessité pour les entreprises d’accroître leur productivité, de diminuer les coûts, d’optimiser la qualité de service en profitant des vertus des nouvelles technologies. Les directeurs des systèmes d’information (DSIs) devront ainsi avoir un plus grand rôle à jouer dans les entreprises, pour les prochaines années. L’Etat a, par ailleurs, prévu 100 000 emplois pour que l’économie tunisienne puisse bien profiter des possibilités offertes par les innovations technologies.

Mais à quoi sert l’ITIL ?

L’ITIL est une bibliothèque recensant les bonnes pratiques du management du système d’information que ce soit dans les secteurs publics que dans ceux privés internationaux. On doit sa création à des experts de l’Office public britannique du Commerce. Ceux-ci ont été joints plus tard par des experts issus de plusieurs entreprises. Cette bibliothèque permet à bon nombre de directeurs de sécurité informatique en Tunisie et du monde de s’approcher, voire d’atteindre, leurs objectifs de l’entreprise et d’améliorer globalement l’assistance aux utilisateurs.

Noomen Fehri, lui, dans son discours, n’a pas oublié de souligner la nécessité pour les entreprises d’accroître leur productivité, de diminuer les coûts, d’optimiser la qualité de service en profitant des vertus des nouvelles technologies.

L’ITSMF Tunisie est une association à but non lucratif ayant pour mission le développement la maturité et la gouvernance des fonctions informatiques dans les entreprises et dans les institutions publiques tunisiennes. C’est dans l’exercice de cette mission qu’elle a, en 2015, lancé la deuxième édition de son enquête relative à l’évaluation du niveau de maturité des processus ITIL. La récente conférence a été l’occasion pour l’association de présenter les résultats et d’ouvrir les débats sur les prochaines étapes à franchir afin de mettre la Tunisie au même niveau que les pays développés en termes de développement technologique.