Déployer une stratégie Cloud First : des impératifs à prendre en compte

Depuis quelques années, le Cloud Computing a le vent en poupe. De plus en plus d’entreprises font appel à cette manière de sauvegarder, d’accéder et d’échanger des données informatiques ! Désormais, la question n’est plus “Pourquoi choisir le Cloud ?”, mais plutôt “Pourquoi ne pas choisir le Cloud ?”

Ce qu’implique le basculement !

Le basculement des systèmes d’informations d’une entreprise dans le cloud n’est pas facile : cela implique de faire évoluer de multiples dimensions de la direction des systèmes d’information : ses compétences, son modèle de consommation logicielle et matérielle, sa gouvernance, sa gestion de projet. La société avec l’ampleur de son activité doit faire le choix tout d’abord entre utiliser un mono-cloud ou multi-cloud : l’idée du premier est de ne pas se disperser et choisir un seul partenaire robuste. Le deuxième est choisi par contre à cause de la pluralité des projets dans le Monde de la société avec la grande variété des besoins exprimés en matière informatique par les différentes activités et filiales.

Avec la stratégie mise en place, il faudra redéfinir également la gestion financière de l’informatique. En règle générale, dans le cadre d’un Cloud public, vous payez en fonction de l’utilisation de vos données. Plus vous allez stocker, utiliser ou télécharger d’information, plus la facture sera élevée. Les dépenses d’investissement IT Capex (les immobilisations, c’est-à-dire les dépenses qui ont une valeur positive sur le long terme) se transforment en dépenses de fonctionnement Opex (charges supportées par une entreprise pour les besoins de son activité).

Avoir les bons outils.

Figurant parmi les outils star de l’informatique dans les nuages, les cloud management platforms (CMP) ont été créés pour gérer, de manière centralisée, l’utilisation par une entreprise de multiples services cloud, qu’ils soient privés ou publics. Fonctionnellement, “elles combinent à minima une interface de pilotage en self-service, un système de provisioning, une console de suivi de la consommation des clouds et de la facturation associée, ainsi qu’un moteur pour optimiser les traitements informatiques (ou workloads) et in fine les coûts. D’ailleurs, Luc Germain, directeur au sein de « la practice agile IT et plateforme » chez Devoteam, précise : “Une CMP permet à une DSI de mettre à disposition un catalogue de services cloud pour répondre à divers besoins. Elle pourra par exemple combiner le IaaS Amazon Web Services   pour accéder à des ressources machines ou de stockage, Microsoft Azure pour des instances de calcul haute performance, Google Cloud Platform pour la machine learning,..

Une bonne gouvernance s’impose !

Tout d’abord, c’est vrai qu’un serveur virtuel ou un logiciel offert en mode service (« SAAS ») peut être rapidement déployé et rendu disponible au demandeur. Par contre, ce qui est moins évident, c’est de voir jusqu’à quel point le service acquis s’arrime avec les règles de gouvernances de l’organisation. En adoptant un modèle cloud, les entreprises s’assurent que leurs salariés, clients, partenaires et fournisseurs (ainsi que les équipes opérationnelles des fournisseurs cloud) puissent accéder à leur réseau et à leurs services. Naturellement, la sécurité reste une préoccupation essentielle, et il faut également pouvoir contrôler de près l’accès aux informations. Compte tenu de ces exigences, la sécurité du cloud doit être suffisamment souple pour permettre à certains utilisateurs d’exploiter les données, tout en interdisant l’accès à d’autres.